Que l’on parle de chapardage, de vol furtif ou de vol avec ruse ; le modus operandi reste toujours similaire.
Seul ou à deux, sans dégainer aucune arme, ces malfrats arrivent à subtiliser bagues, pendentifs ou montres de luxe en un temps record.

Ils demandent souvent à voir plusieurs bijoux en simultané, sont au téléphone pour demander « l’avis » d’un tiers et procèdent à quelques entrées/sorties intempestives pour créer une vulnérabilité. Leur attitude peut être morgue. Parfois, c’est l’écrin entier qui disparait. Souvent, le bijou est substitué par un faux ou un autre objet.

“Nous avons été victime il y a quelques années d’un vol furtif ou de chapardage, jargon utilisé dans notre secteur d’activité. Nous n’avons rien remarqué jusqu’au moment où les malfrats ont quitté la bijouterie mais il était trop tard. Heureusement, notre police Verheyen couvrait ce type de risque qui aurait pu être un coup dur à notre société” commente un bijoutier en région anversoise.

Difficile d’établir de réelles statistiques de ces étourdissants tours de passe-passe mais, les professionnels du secteur s’accordent pour dire que c’est un phénomène récurrent.

La périodicité joue également un rôle clé : la période des fêtes, les jours qui raccourcissent, les nouvelles collections, les inventaires annuels,… sont autant de moments où la vigilance est de mise.

Comment se protéger ?

Du point de vue des assurances, il s’agit souvent d’une exclusion dans les contrats de type « standard ». Néanmoins, nous proposons une couverture d’assurance spécifique pour ce type de vols commis sans violence. Cela rentre dans le cadre d’un « vol furtif » pour lequel nous adaptons les capitaux assurés en fonction des mesures de sécurité en place et de la taille de la bijouterie. Nous sommes à disposition des bijoutiers pour en discuter via leur courtier d’assurance.