La restauration de l’œuvre de Gaku Shakunaga, Black Pyramid
Suite à un bris accidentel, nous avons pu contribuer à la restauration de l’œuvre, en collaboration avec l’école supérieure des arts de Saint-Luc à Liège.
Que sait-on au sujet de l’artiste et de son œuvre ?
Né en 1978 et élevé au sein d’une famille ayant pratiqué la poterie depuis des générations, Gaku Shakunaga a toujours été captivé par l’art de la sculpture tridimensionnelle, ce qui l’a orienté vers des études en sculpture.
Diplômé en sculpture de l’Université des Arts de Tokyo, la plus prestigieuse du Japon, il a été exposé à la richesse des matériaux et des techniques de la poterie, un métier traditionnel au Japon. Cette expérience l’a conduit à choisir l’argile comme matériau d’expression.
En tant que l’un des plus jeunes céramistes de Yufuku (galerie d’art située au Japon), Shakunaga représente l’avenir des sculpteurs céramistes japonais, des artistes qui n’ont pas peur de créer des céramiques non fonctionnelles dépourvues d’utilité, et qui sont des objets conceptuels défiant les conventions, servant à la fois de mode d’expression et d’exutoire pour l’esthétique de l’artiste.
Nous avons eu l’opportunité de contacter l’artiste pour recueillir des informations au sujet de son œuvre, et voici ce qu’il nous a confié :
« Cette pièce est confectionnée à partir d’argile et de glaçure. Elle est façonnée en empilant et en collant des plaques d’argile individuelles, et elle est ensuite terminée avec une glaçure au manganèse. Chaque plaque d’argile est déchirée et modelée à la main, et la surface craquelée est utilisée efficacement. L’objectif était de créer une œuvre tridimensionnelle avec une approche architecturale, pour ainsi dire, avec une finition approximative »
L’argile qu’il utilise est un mélange d’argile locale de Toyama, d’argile de porcelaine et d’argile Mogusa utilisée dans la poterie Shino. Après une première cuisson, une glaçure noire est pulvérisée sur les surfaces, puis l’œuvre est à nouveau cuite dans un four à gaz. Dans les étapes finales, Shakunaga sablonne les surfaces de ses œuvres, puis les polit, et les cuit à basse température pour obtenir, sur ses surfaces, un éclat semblable à celui du bronze. La technique de Shakunaga est unique et traduit sa fascination pour l’assemblage de morceaux d’argile, comme s’il composait de l’architecture.
Une histoire d’engagement
Chez Jean Verheyen, il n’est pas uniquement question d’assurance mais également de préservation historique des biens culturels & des œuvres d’art. Nous souhaitons participer activement aux avancées scientifiques et techniques concernant la conservation du patrimoine et nous nous positionnons comme partenaire auprès des institutions & écoles concernées.
Suite à sa restauration, cette œuvre a rejoint notre collection d’art exposée dans nos bureaux.
Une assurance Tous Risques pour la protection des œuvres d’art
Il est important de souligner que le bris accidentel survient plus fréquemment que le vol d’une œuvre d’art. Il est essentiel de comprendre que ces incidents ne sont pas pris en charge par un contrat d’assurance classique, contrairement à ce que propose une option “Tous Risques” chez Jean Verheyen.
De plus, en cas de sinistre partiel, nous paierons également la moins-value éventuelle de l’œuvre.
La réalité des risques auxquels sont exposées les œuvres d’art nécessite une approche plus globale, et c’est précisément ce que nous offrons pour garantir leur protection intégrale.
Sources :
Ceramics Now
Gaku Shakunaga